Il célèbre avec ce DVD/CD qui comprend un film d'une heure et un mini album de quatre chansons. Le film décousu risque de plaire seulement aux mordus - ce que nous sommes. On y voit des extraits de concerts, des paysages mélancoliques, de courtes animations, un clip qui s'étire un peu trop et de fascinants monologues. Buck 65 y parle d'une «épiphanie violente» et explique sa généalogie artistique. Pour lui, le hip-hop vient autant des rues de New York que du staccato de Burroughs ou Subterranean Homesick Blues de Dylan. Quant au mini-album, il est très bon. Buck 65 commande l'attention avec sa voix lourde et écorchée, qui ajoute un peu de sens à chaque mot. Gee Whiz (avec Nick Thoburn de Islands) est irrésistible. Il reprend aussi bellement Who By Fire de Cohen (avec Jenn Grant), et parle de Michael Jackson à sa façon dans Superstars Don't Love. On attend impatiemment l'album complet, cet automne.
Paul Journet
La Presse
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